Né à Clisson, le 11 février 1925, Jean Prigent est ouvrier aux établissements Chupin. A 19 ans, il rejoint le maquis de Guénégaud à Pont-James, avec le surnom de Pitche. Sous les ordres de Baptiste Dupeyroux (Clissonnais), il participe à des sabotages de juin à août 1944.

Le 6 août 1944, Jean Prigent part, avec son ami Alphonse Guillot de Basse Indre, rejoindre son groupe à St Philbert de Grand Lieu. Ils utilisent une moto volée quelques jours auparavant et ils cachent dans la sacoche une mitraillette Sten.
Malheureusement, à Aigrefeuille, un pneu éclate et ils laissent la moto chez un garagiste le temps de la réparation. Puis ils vont attendre dans un café. Ils sont reconnus, dénoncés et arrêtés par les gendarmes français.
Une patrouille allemande repère la moto et découvre la mitraillette. Les deux amis sont récupérés par les allemands et conduits à la mairie d‘Aigrefeuille où ils seront interrogés et torturés. Le 11 août 1944, Jean Prigent et Alphonse Guillot sont fusillés à Aigrefeuille et enterrés au cimetière.
Puis, le 16 septembre, Jean sera inhumé au cimetière St Gilles de Clisson, Le 01 octobre 1944, Alphonse Guillot sera inhumé à Basse Indre.
Une plaque en l‘honneur de Jean Prigent est apposée sur le mur de la maison de sa maman dans la rue qui porte aujourd‘hui son nom (prolongement de la Montée de l‘Eperon).